dimanche 29 juin 2008

Hommage à Guy Hocquenghem.


Il y a un peu plus d'un mois, le dossier "mai 68" fît la une de tous les magazines. On ressort les vieux dossiers, comme des mannequins oubliés au fond d'un magasin : habillés et maquillés, ils sont présentés en vitrine comme de vulgaires produits. Ainsi, Mai 68 fait partit de ces moments forts de l'histoire : absorbés, machés et recrachés par l'idéologie dominante. Cependant, le volte face des maoistes (la tendance forte de l'époque) que nous voyons défiler aujourd'hui sous diverses étiquettes est fabuleusement pitoresque! Les rouge d'hier forment la vague bleu d'aujourd'hui... La génération 68 est devenue la nouvelle classe de néophilosophe qui se caractérise au mieux par leur vacuité intellectuelle, au pire, par leur acharnement à étendre le
grillage éléctrifié derriére lequel eux et l'argent se protégent.

Tout cela m'améne à vous conseiller un petit pamphlet à ce sujet. Ecrit par un militant (homosexuel) de cette époque: Guy Hocquenguhem. Son ouvrage se nomme "lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au col Rotary"... C'est donc en 1986 qu'il nous livra son mépris à l'égard des militants de sa génération qui se "...reniérent dans la continuité"... Les July, Glucksman, kouchner, BHL et compère sont mitraillés par la plume acérée de Guy Hocquenghem.

Si vous êtes curieux de savoir comment nos medias sont-ils devenus "les chiens de garde" du capital? ou encore, comment les socialistes ont-ils confondus leur gauche et leur droite? alors lisez cette diatribe avant-gardiste qui sut déja dessiner la rupture et le reniement de nos chére "aïeux": les libéraux socialistes.

Merci et bonne lecture.

samedi 7 juin 2008

Un peu d'ingérence pour une plus grande croissance.

Tout frais sortie, (vous pouvons le découvrir sur le site reopen911 dont vous trouverez l'adresse à votre droite), la traduction d'un rapport dattant de 2000, nommé Rebuilding America’s Defenses, issu d'une opaque organisation de "bénévole", qui vit le jour en 1997.
La PNAC (Projet pour le Nouveau Siècle Américain), dont Glucksman et Kouchner courbe docilement l'échine face à leur doctrine totalitaire, nous dévoile ses objectifs pour garantir l'hégémonie américaine. Atmoh, rédacteur sur le site Reopen911, nous résume en sept points la substance de ce rapport :
  • Maintenir une supériorité nucléaire ;
  • Augmenter la quantité de personnel militaire ;
  • Repositionner les bases américaines ;
  • Modernisation les équipements militaires de façon sélective ;
  • Développer et déployer des défenses anti-missiles ;
  • Assurer la supériorité des forces conventionnelles à long terme ;
  • Augmenter le budget de la défense à hauteur de 3,8% du PIB.
Si vous souhaitez disposer de ce document, il est à votre disposition ici...
Pour le reste, je ne suis pas pour m'occuper des affaires des autres. Cependant, dans le cadre où, depuis bientôt 30 ans (voir depuis la seconde GM), nos représentant politiques sont de fervents atlantiste, cela nous concerne tout autant.

jeudi 5 juin 2008

L'estéthique de "l'Obscéne".

Sur fond de valeurs démocratiques (creuses) et d'humanisme de façade, les pourfendeurs de l'"Obscénité" festoient sur un amoncellement de corps agonisants. Autant d'hommes et de femmes, heureux de l'étrange confort dans lequel ils sont. Après la rédemption d'un bon nombre de soixante huitard, c'est à nous de céder sous le joug du conformisme. C'est pourquoi, motivé par la tyrannie du consensus, j'ai pensée faire l'éloge d'un auteur truculent, séditieux, cruel et sanguinaire, et pourtant, porte-parole d'un humanisme qui n'a pour limite que la raison.

Certainement un profond malade mental, le Marquis de Sade n'en ait pas moins un auteur incontournable. Né en 1740, décédé en 1814, il passa les deux tiers de sa vie en prison. Écrivain au style romanesque, il assène le lecteur de vérités dont le réel se charge de nous prouver la véracité. Évidemment, ses livres furent censurés pour leur caractère grivois et immoral. Maintenant à la disposition de tout le monde, plus personne n'y prête attention. La pensée unique fête sa victoire, elle se gargarise de la docilité de ses sujets. Auteur subversif, majestueux, criminel, il a été frappé de discorde, car trop en avance dans son temps. Ainsi; Rousseau, en son temps, reçu des jets de cailloux, Nietzsch fut taxé de fou, Sade est simplement oublié. Pourtant, ô combien cet homme su sonder la profondeur de nos âmes.

Au travers de scènes savantes, comme pour illustrer son raisonnement, le Marquis de Sade démontre l'impuissance de la morale (judéo-chrétienne en l'occurrence) devant la puissance du désir. Sans gêne, il léve la jupe de la condition humaine pour nous la peindre sans firoritures. Les agents de la vertu, prêtres, évêques, et autres messagers de dieux endossent leur vrai costume. Les tenanciers du pouvoir sont mis à nu. Soldats de dieux, notables, tous ceux qui proclament le respect de la démocratie et la défense de ses valeurs, sont, sous la plume du Marquis, des monstres se vautrant délicieusement dans le vice... Rien de nouveau, car nous avons aussi nos philistins : Dassault, Lagardére, Bouygues et compère... sans oublier nos religieux lubriques qui batiffolent. Je rappelle une affaire qui concerne le pape actuel, Benoît XVI, qui fut accusé d'avoir étouffé des affaires de pédophilie dans son diocèse, dont il à été responsable de 1978 à 2006. Heureusement, George Bush lui a offert l'immunité pour éviter qu'il réponde de ses crimes, ouffff...

"Je bande à faire le mal...
" dit Durcet l'évêque, soutenant l'idée que l'on jouit plus de la misère que du bonheur des autres; il poursuit en ces mots: "ce n'est pas dans la jouissance que consiste le bonheur, c'est dans le désir, c'est à briser les freins qu'on oppose à ce désir (...) il manque sel
on moi une chose essentielle à notre bonheur: c'est le plaisir de la comparaison, plaisir qui ne peut naître que du spectacle des malheureux...". Des ouvrages corossifs, explosifs, écrits au rythme d'un ébat amoureux : de doux vacillement, quelques morçures au cou, piquants, agressifs, parfois violents... et graduellement, le geste prend de l'assurance, la cadence s'accélère...


Tant que la morale sera simplifiée par une dialectique du bien et du mal, propagée et garan
tie par les églises, les romans de Sade resteront d'actualités. La décadence de nos sociétés occidentales n'est pas une opinion, mais un fait. Alors, faisons nous les défenseurs de l'intolérance, allons chier dans la gueule de ces sophistes qui nous répètent solennellement : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", car pendant ce temps, nos enfants (tous), continuent à courir sous le préau de l'ignorance religieuse. En effet... Que l'idéologie dominante ait pour culte un dieu ou un objet marchand (Marx parlait déja d"objet investie de pouvoir magique") la mécanique est la même...

mardi 3 juin 2008

9.3%(du P.I.B°, le chiffre magique.

Lien vers la doc.

Encore un lien vers un fichier pdf. Celui-ci est de Michel husson, chercheur à l'Inres,

Plus brûlant que le précedant, L'article se nomme "la baisse tendancielle de la part salariale" ou plus précisément, de la réduction de la part salariale de 9.3%, (censée être calculée dans le PIB) transférée vers le capital sur vingt ans.

Il s'agit donc d'un article d'actualité, qui lève certaines contradictions. On comprendra qu'il est censuré par les medias : il s'agit de 100 milliards d'euros qui ont ripés dans les poches des grandes entreprises (alors que le déficit de la sécu est de 12milliards d'euros). Un journaliste ne le reste pas longtemps si il dénonce son patron...