samedi 22 novembre 2008

"Surveiller et punir" ou "la veille de l'opinion"

Le ministére de l'éducation a émis, le 15 octobre 2008, un appel d'offre pour une mission de "veille de l'opinion" (document dispo). Avec une enveloppe de plus de 220 000 euros, la société privé qui y répondra devra surveiller plusieurs secteurs dont l'enseignement supérieur, la recherche [...] et internet. Jusque là, tout va bien.

Blogs, pages, réseaux sociaux seront épiés de sorte que toutes opinions qui touchent les ministéres feront l'objet de rapports hebdomadaires. Des livrables qui devront, notamment, repérer les leaders d'opinion, les sites les plus commentés, les médias commentateurs. En gros, il s'agit de surveiller les insoumis, d'anticiper les crises, d'analyser la lutte qui s'est déplacée sur internet. Toujours dans le but de mieux coercité les pensées. La liberté d'opinion est remise en cause; mais tout va bien.

mardi 18 novembre 2008

Olympe de Gouge : une oubliée de la révolution.


"Les femmes de l'Ancien Régime étaient autrefois respectées et méprisable, et, depuis la révolution, elles sont devenues respectables et méprisées." Olympe de Gouges, qui formule en ces mots le statut des femmes.

Femme et révolutionnaire, Marie-Olympe de Gouges de son vrai nom Marie de Gouges, est une anonyme de l'histoire du féminisme. Autodidacte, militante et auteure (censurée) de talent. De Gouges, lors de la période révolutionnaire de 1789, milite férocement contre la traite négrière et les inégalités de genre. Malgré les menaces et les diffamations, elle défend (contre la majorité morale) louis XVI , non pour son rang noble mais contre la solution de la peine de mort qui lui était destiné. Elle dénonce le mariage: "le tombeau de l'amour et de la confiance" et propose un contrat civil équitable. Elle admet que nous ayons, étant donné notre penchant naturel à l'"infidélité", des rapports extra-conjugaux. Une femme d'une logique implacable dont il serait bon de s'inspirer.

En avance sur son temps, lucide, avisée ( je crois que c'est évident ), elle écrit en 1792, la "Déclaration universelle des droits des femmes et des citoyennes". Il semble que de Gouges ait remarqué que l'empressement des signataires de la déclaration des droits des citoyens aient oublié la moitié du genre humain. Elle nous rappelle cet oubli en affirmant, dans sa déclaration, l'égalité entre les femmes et les hommes. Encore une fois, elle sera censurée, ignorée, et insultée.

"Les enfants de la patrie me vengeront" dit-elle avant d'être guillotinée en 1793 (pour s'être rangée du coté des girondins). Forte heureusement, ces genres d'inégalités sont bien loin derrière nous... Et c'est d'ailleurs pourquoi je vous invite à lire cette déclaration... soit pour de ne pas reproduire ce genre d'oubli regrettable pour notre sens commun; soit pour se rappeler qu'elle n'a pas été vengé?

Ouvrage dispo ici.

jeudi 6 novembre 2008

Ceux qui espérent, désespérent !


Obama, président des Etats unis. Obama et les espoirs incarnés. Obama, une révolution (symbolique). Parce qu'il est "Black" ? Evidemment... (je rappelle que Martin luther king rêvait qu'un jour les noirs ne seront plus jugés par leur couleur mais par leur personalité. Paradoxale, Obama est montré comme un homme noir avant d'être présenté comme un homme charismatique) Parce qu'il représente une rupture de la politique? Pas si sur...

Obama, un souffle d'espoir. Il ressemble plus à un prout silencieux. Car Obama, on l'oublie, est propulsé par les milieux d'affaire... Ami du Wall street journal qui appartient au puissant Rupert Murdoch. Avec trois fois le budget de Mac Cain, Obama fait sa promotion. Ainsi, Il est pour le port d'arme, la peine de mort, il a refusé le planning familial proposé par Mde Hillary Clinton (quant à la couverture médicale universelle, j'attends de voir), souhaite soustraire les troupes en Irak afin de mieux les relancer en Afghanistan. Et enfin, il a annoncé son soutien à la colonisation de la Palestine par Israel et offrit la promesse que Jerusalem sera toujours sa capitale. Le choix n'est pas difficile finalement : c'est blanc bonnet ou bonnet Blanc? Non, à choisir ?c'est le moins pire...?

mardi 28 octobre 2008

Quand y en a plus, y en a encore!

Il y a un an, on nous annoncait, sans surprise, l'effondrement du marché des crédits hypothècaires (incarné par les "subprimes": catégorie floue et souple regroupant des personnes "non-solvables"). Mais le tunnel est long et tortueux. Aprés les subprimes* qui s'effondrent, voilà que les alternatives-a (alt-A) menacent de se casser la gueule sur Wall Street.A l'origine, Fannie mae et Freddy mac, deux poids lourds du secteur financier. Avide de sang frais, les ténors du crédits décident de mettre en place des crédits hypothécaires à haut risque mais aux profits nourris. En effet, le crédit n'est plus garanti par le salaire mensuel du contractant mais sur la valeur immobilière de sa maison. Et dans le monde merveilleux de la croissance libérée, les débiteurs ne peuvent jamais être perdants puisque le marché immobilier ne connait que l'inflation. Le taux de ce crédit est aguichant : en moyenne 4.8% les trois premiére année. Plus la maison vaut sur le marché immobilier, plus le taux reste bas. Cependan, dans le cas inverse, le taux atteint des sommets. Généreuses plus-values, ou crédits hypothécaires de haute voltige?**ET oui, car si la marché de l'immobilier s'effondre, ce sont des millions de personne à la rue... Et ne parlons pas des banquiers...

Suite au boom que connait ces crédits depuis 95, nos truands en costume blanc vont les titririser. En masse dés 2002. En somme (parce que là, c'est vraiment trés compliqué, et surtout je souhaite vraiment éviter d'inutile complexité de la finance), ces catégories de personnes (subprimes, alt-A etc) qui ont contracté des crédits hypothécaires, sont transformées sous forme de valeurs boursiéres (titres, actions, dividendes) et mis en circulation sur les places boursiéres. Désormais, ceux qui attendent un retour sur investissement de ces crédits sont les détenteurs de ces titres, et non plus celui qui l'a émi ( fannie mae et freddy mac ) mais les nouveaux propriétaires. Parmis lesquelles nous pouvons compter des banques étrangére, des fond de pensions ( edge founds ) etc... Mais quand la crise immobiliére a pointé son nez (aprés une embellie spectaculaire depuis 2002), ils ont rapidement vendus tout ces crédits toxiques. Ce qui créa la panique sur l'ensemble des marché et cette belle catastrophe. Vous l'aurez compris, ce fût une vaine entreprise pour se défaire de la responsabilité de se bourbier. La contamination est internationale, et elle va durer.

Quand les maisons valent moins que leur prix d'achat. Quand les subprimes (ou plus crument : les pauvres surendettés) ne peuvent plus rembourser à cause du gel des salaires. Grosso merdo : quand le capitalisme se mord la queue. Eh bien contre toute attente(ou comme il a toujours fait), l'Etat intervient (comme un super héro) pour socialiser les pertes au profit non pas de la masse, mais au contraire pour garantir l'ordre et la propriété des oligarques (voir à ce sujet les positions de Noam Chomsky sur le pseudo libéralisme et les consensus de Washington, dans "le profit avant l'homme")

Donc, aprés le cataclysme des crédits dit subprimes, représentant tout de même 800 millions de dollars, quand sera t'il de notre systéme financier tant choyer aprés un nouvel ouragan? D'autant plus redoutable car les "alt-A" est un marché qui pése plus de 1000 millions de dollars***. Tout va bien. Les milieux d'affaire sont ils inquiets? Selon toute apparence, non. Cependant, pouvons nous espérer la même quiétude de la part du grand animal (le peuple) qui continue à ronger le même os chaque soir?

* Catégorie de personne qui se situe juste au-dessus des personnes "subprimes" et juste en dessous des "primes".
** lien vers une conférence d'ATTAC... qui offre un peu de lumiére à ceux qui sont dans le brouillard comme moi.
***Les chiffres sont pour la plupart issus de plusieurs articles du monde diplo du 10/10/2008. (les titres ne me reviennent pas mais si besoin...demandez c'est envoyé).

jeudi 2 octobre 2008

Y a t'il un pilote dans l'avion?

Y à de ça un ou deux mois, je discutais avec un client du spectre de la récession qui planait sur l'Europe; je retins une phrase lapidaire bien connue " quand l'Amérique tousse, l'Europe tombe malade"... La vérité de cette idée se vérifie aujourd'hui dans toute son acuité.

Aprés des mois de spéculation exacerbé qui ont fait grimper le prix des matiéres premiéres : riz, blé, pétrole etc... Aprés les crédits pourries qui montrent la voracité du systéme économique; aprés trente ans de déréglementation des marchés, volontairement effectué par les Etats libéraux, dévoilant les frontiéres de la démocratie, aprés toutes ces alarmes ignorées par les maîtres et subies par les esclaves, aprés avoir encouragé la croissance par le surendettement (plus de 500 000 milles en France), aprés nous avoir spolié du fruit de nôtre travail (Les 9,3% du pib qui ont viré vers le capital), aprés tous ces maux pour lesquelles la société civile n'est responsable que par son ignorance et sa passivité. Aprés tous ça, eh ben pas de changement radical en vue, pour l'instant en tout cas..

vendredi 26 septembre 2008

dimanche 21 septembre 2008

Des nouvelles de Micheal Moore.



A partir du 23 septembre, ce documentaire sera disponible sur le site officiel, en théorie pour les résidents canadiens et américains.

mercredi 17 septembre 2008

Pamphlet d'un vendeur enragé.

En tant que vendeur, il m'arrive assez réguliérement de pratiquer des sophismes élaborés pour vendre. En effet, je passe le plus claire de mon temps à lubrifier le canal qui méne du porte feuille d'un client à la caisse du magasin.Par conséquent, je flatte les narcissiques, torche le cul des nobles avec le coté doux d'un P.Q quadruple épaisseurs, rassure les inquiétudes superficielles des cutéreux qui ont encore confiance en nous, installe confortablement les timides et je me prosterne à genoux devant qui le désir... Grosso modo, le métier de vendeur se résume en trois étape : profiler, lubrifier, et enculer (Le plus souvent on confond l'enculeur de l'enculé, ou le flatteur du flatté). Mais bien heureusement, nôtre tâche ne s'arrête pas là. Dernier intermédiaire entre la marchandise et le client, nous sommes les mercenaires du crime organisé; on bip, ceintre, présente mais on range beaucoup. Ce qui m'améne à vous présenter ce qui est pour moi le coeur de mon travail : le stock (lieu de méditation par excellence qui peut aussi devenir une salle de torture selon les enseignes).

Il est bon d'ajouter que le magasin en question se trouve dans les vestiges d'un clocher. Le stock posséde un charme particulier : surplombé d'un faux plafond en lambeaux laissant entrevoir un toit en tuile rouge perché à 20 métres de haut. Les murs sont traversés par de vieilles poutres et gardent les traces d'une vie domestique antérieur; chose que l'on peut constater quand les pigeons ne vous caillassent pas involontairement de leur domicile.
Dans cette salle parfaitement banale, on peut à loisir étudier chacun des produits : leurs provenances, leur prix, leurs qualités, leurs textils et leurs histoires. Bangkok, Chine, Afghanistan, Vietnam, Turquie, Inde, je parcours le monde grâce à des vestes hivers /intérieur 100% polyesthére/ exterieurs 20 % laine, 10% Viscose et 70% coton. A défaut d'être voyant, j'imagine le parcours de ce pull à 95 euros piéce, de ceux qui ont cultiver le coton à ceux qui l'ont cousu, jusqu'à la réception dans le magasin de cartons emballés à l'arrache.
La chaîne étant bien trop importante, je cible mes pensées sur les conditions de travail des employés d'usines de sous-traitance. Informé de la propagande du monde diplo ou de celle des ONG diverses et variées, je suppose un quotidien fait de 12 heures de travail mécanique et abrutissant, ponctué d'une malheureuse pause. Dans la vague néolibérale, j'imagine que les derniers à avoir touchés ses pulls ne connaissent pas les droits du travail, encore moins les syndicats et n'ont jamais envisagés de faire gréve pour une augmentation de salaire (malgré l'inflation phénoménale que connaît ces pays) si l'entreprise qui les exploite (et nourrit) menace de délocaliser... Parfois deux bornes plus loin.

C'est dans ces moments de lucidité, que d'une part je me réjouis égoistement de mon sort et aussitôt m'enrage contre moi même. La conscience d'une participation dans ce long processus de commercialisation, aussi minime soit-il, me rend coupable, moi, dans cette salle silencieuse, coupable par ma servile obéissance. On dit que la consommation est le poumon de la "croissance", je dis que la croissance devrait arrêter de fumer, parce qu'elle crache du sang sur ses mains. On pense que notre rôle est si infime que nous n'avons aucun poids, je pense que nous sommes tous, à nôtre degré, si infime soit-il, les maillons de cette longue chaîne inique.On va s'empresser de qualifier ces raisonnements de ridicule "folie prépubére". D'ailleurs, ils n'ont pas tords. Des propos qui n'auront aucune incidence sur la grande partie des esprits, trop occupé à tourner sur eux mêmes.
J'essuie déja les postillons "fashions" de mes collégues quand j'ose aborder le sujet, alors pourquoi vouloir partager de telles insanités? Dans une lettre du DG europe de la marque Rip Curl (mon employeur) adressé aux salariés, il partage ses inquiétudes quant au ralentissement de la croissance que connait et ressent toutes les activités économiques. Néanmoins, un paragraphe d'espoir explique comment les pays sous dévellopés (ou en voie de développement), je cite, "parviendront (on l'espére) à l'hyper consommation". Voilà qui soulage ma culpabilité (et rassure les PDG de se garantir d'une misére imminente). Mais si une nouvelle classe moyenne apparaît de l'autre coté du globe, qui fabriquera à bas coût? Et si un jour les pays devellopés pouvaient devenir plus concurentiel que la Chine ou l'Inde, surdévellopé à leur tour? Quand sera t'il de ces gens qui tournent sur eux-mêmes? Où sera la prochaine nîche obcure où régne les lois féroces du néolibéralisme? Peut-être que nous sommes déja dans de spartiates caves que nous jugeons confortables?

vendredi 12 septembre 2008

Des formes de la Démocratie.

"Lorsque je songe aux petites passions des hommes de nos jours, à la mollesse de leurs moeurs, à l'étendue de leurs lumières, à la pureté de leur religion, à la douceur de leur morale, à leurs habitudes laborieuses et rangées, à la retenue qu'ils conservent presque tous dans le vice comme dans la vertue, je ne crains pas qu'ils rencontrent dans leurs chefs des tyrans, mais plutôt des tuteurs.[...] Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde (démocratique) : je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux même pous se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont il emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant ses concitoyens, il est à coté d'eux, mais il ne les voit pas..."
"...il (le despotisme démocratique) ne brise pas les volontés, mais il les ammolit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énérve (affaiblit), il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger."

Ce texte est extrait "De la démocratie en amérique", par Alexis de Tocqueville (1835-1840).

lundi 8 septembre 2008

Lettre à Christel Albanel.

Philipe Val "le renégat" a "liquidé" Siné, mais ce dernier ne courbe pas l'échine, à 80 ans il reste au garde à vous...
Il pris donc la grave décision de devenir patron; Eh oui, "Siné hedo" fait son apparition : "un journal libertaire mal élevé, sans éditoriaux". Pour suivre l'évolution, dirigez vous vers le blog officiel de Siné ici; en attendant de pouvoir mordiller ce nouveau canard, je vous invite à lire cette lettre signé Siné, adressée à la ministre de la culture, qui craque sous la dent et pétille dans la bouche; un bonheur pour nos papilles gustatives...

"Cliquez pour agrandir."

dimanche 7 septembre 2008

Là-bas Hebdo n° 34

Siné condamné?



Dans cinquante ans, on demandera aux écoliers : « Que vous rappelle le 10 septembre 2008 ? », et la réponse fusera en chœur : « Le premier numéro de Siné Hebdo ! ».


Voilà comment nous avons présenté l’émission de mercredi 3 septembre avec Siné, Loup, Delfeil de Ton et toute la bande d’innocents qui s’embarquent dans l’aventure. (cliquez ici pour écouter cette émission sur www.la-bas.org)


Vous avez été très nombreux à partager la jubilation de ces énergumènes. Mais très nombreux aussi à casser l’ambiance en rappelant que Siné fait l’objet de poursuites de la Licra et que la première audience est fixée le 9 septembre, la veille de la sortie du numéro 1, au tribunal correctionnel de Lyon.

De Libération (Laurent Joffrin) à Marianne (Maurice Szafran), du Figaro (Alexandre Adler) au Monde (Bernard-Henri Lévy), ce ne fut qu’un seul et même cri d’indignation de la nomenklatura pour condamner le dernier des avortons de la bête immonde.

Faut-il donc se préparer à envoyer bientôt des oranges à celui que Philippe Val a eu le rare courage de mettre à la porte de son journal ?

Voici, en version intégrale, le point de vue de l’avocat Jean-Yves Halimi



SINE ET LE DROIT

Pour procéder au licenciement brutal de Siné, Philippe Val, patron de Charlie Hebdo, a soutenu que les propos tenus par le dessinateur l’auraient exposé, comme Directeur de publication, à des poursuites pour incitation et provocation à la haine raciale de la part de Jean Sarkozy, fils du Président de la République.
Le risque peut, en apparence, paraître réel, puisque ces mêmes propos sont aujourd’hui attaqués devant le Tribunal correctionnel de Lyon par la LICRA (pourquoi Lyon et non Paris, où l’hebdomadaire concentre un plus grand nombre de lecteurs et de victimes potentielles de la prétendue provocation ?).

Cette association avait poursuivi, sous la même qualification, le journaliste Daniel Mermet pour des émissions sur le Proche-Orient, que les tribunaux, Cour d’appel et Cour de cassation ont jugées équilibrées et répondant à une volonté légitime d’informer, y compris en ayant eu l’audace de donner la parole à des militants palestiniens.
Dans les actuelles poursuites, force est de constater que la rigueur du droit s’accommode mal des interprétations ébouriffantes de certains pétitionnaires.
Le passage poursuivi reprend intégralement et dans des termes identiques, une déclaration de Patrick Gaubert, Président de la LICRA publiée par Libération, contenant deux éléments factuels d’information :

– Jean Sarkozy va épouser une héritière des magasins Darty ;
– Il envisage de se convertir au judaïsme et d’adopter la religion de sa promise.

S’agissait-il d’une fausse rumeur ? Peut-être, mais elle émane du Président de la LICRA, selon Libération, qui la présente comme une information dont on peut supposer qu’elle a été vérifiée.
Siné a simplement ajouté une phrase de son cru « il ira loin ce petit ».
La polémique gonfle une partie de l’été, pourtant riche en informations qui éclairent sur l’évolution du monde. D’aucuns pensent « qu’olfactivement » ce texte fait respirer une odeur nauséabonde née de l’association des juifs et de l’argent ; d’autres y voient plus banalement une critique –fondée ou pas – de l’arrivisme de Jean Sarkozy, supposé s’être marié par intérêt, après avoir brillamment conquis, sur ses seuls mérites, un siège de conseiller général des Hauts-de-Seine.
Mais où sont les juifs et leur mise en cause dénigrante ?
La LICRA peut-elle, avec quelques chances de succès, poursuivre des propos tenus en partie par son Président ?
La langue française comporte une grammaire exigeante et il est utile de s’y référer.
Le sujet du passage dont Siné et Patrick Gaubert sont les coauteurs, c’est Jean Sarkozy. Il est nommément désigné et il est aisé, même au lecteur le plus obtus, de comprendre qu’il n’est pas juif, puisqu’il envisagerait une conversion à la religion juive.
Dès lors, comment y voir une mise en cause de l’ensemble des juifs pris dans l’universalité de leur histoire ?
Seul mis en cause, Jean Sarkozy a seul qualité pour agir en justice, s’il le souhaite, sous la qualification civile ou pénale qui lui apparaîtrait la plus appropriée. Aucune association ne peut se substituer à lui, car nul ne plaide par Procureur, dit un adage érigé en principe général du droit ; et la LICRA risque fort d’être déclarée irrecevable sans le moindre examen au fond.

Supposons cet obstacle franchi devant les magistrats lyonnais. La mention des origines juives de Mademoiselle Sebaoun-Darty ne relève pas d’une allusion perfide visant à la disqualifier, elle rend intelligible l’information sur la conversion supposée de son futur époux. En faire abstraction conduirait le lecteur à se demander à quelle religion se convertit Jean Sarkozy ou, s’il le sait par ailleurs, pourquoi choisit-il la religion juive ?
On comprend mal comment l’ensemble des juifs pourrait se sentir dénigré par les éléments divulgués de ce mariage qui, pour les plus croyants, s’accompagnerait de la perspective heureuse de l’arrivée d’un nouveau fidèle.
Reste la prétendue association « des juifs » et de « l’argent ». Mais les juifs sont absents du texte poursuivi, et la seule association que fait Siné, c’est entre l’argent et l’héritière Darty, réalité incontestable, qui le conduit à penser et à écrire que sa seule fortune a guidé le choix de Jean Sarkozy de la prendre pour épouse, et que ce dernier a agi par opportunisme et non par « amour ».
Cette information, contenant la même association d’idées, a d’ailleurs été largement diffusée par la presse : Le Nouvel Observateur présente même le couple en photos en ouverture d’un dossier consacré à la « France des héritiers ».
La justice peut toujours nous surprendre, mais on voit mal comment Siné pourrait être condamné. Enfin, cette affaire, après bien d’autres analogues dont j’ai l’expérience, montre l’utilisation récurrente de l’arme de l’antisémitisme comme instrument d’un combat politique contre ceux qu’André Taguieff qualifie, dans son dernier ouvrage, de « militants antisionistes, pervertis par les usages communistes, tiers-mondistes, arabo-musulmans et islamistes », qui manifestent, selon lui, leur haine du peuple juif en détestant l’Occident.
Cela fait du monde à faire taire et me conduit à laisser prudemment la conclusion à un haut magistrat parisien, heureusement de droite et n’entrant pas dans cette énumération :
« Au sein de la communauté juive existent des lobbies extrémistes qui, avec la lâcheté tétanisée de beaucoup et la solidarité irresponsable de quelques autres, portent gravement atteinte à la liberté d’expression. » (1)

Jean-Yves Halimi, avocat.

(1) Citation extraite du livre « Le guignol et le magistrat sur la liberté d’expression », Philippe Bilger et Bruno Gaccio (Paris- Flammarion 2004)

(cliquez ici pour lire ce texte et les réactions qu'il a suscité sur le site de Rue89

P.S. Dans le genre voir également sur Bakchich.info, « Une bien étrange affaire… »
(cliquez ici pour accéder au site Bakchich.info)


Cet hebdo vous a fait réagir ? Votre avis nous intéresse:
(cliquez ici pour accéder au forum du site www.la-bas.org)

samedi 6 septembre 2008

Guns N' Roses.


Je pense qu'un "no comment" serait le plus convenable... donc: sans commentaire.

Introduction au terrorisme.

Chomsky Perspective...



Ce film est disponible dans son intégralité sous le nom de "Manufacturing consentement".

vendredi 5 septembre 2008

La peur : c'est pas un levier pour pédé!


Notre patrie est meurtrie par la mort, le 18 août 2008 en Afghanistan, des 10 soldats du 8e RPMIA. La menace "terroriste" est bien présente, ailleurs, dans les montagnes; ici, au bas de nôtre porte, au supermarché, dans le métro; elle est omniprésente.
La presse populaire s'en accapare. Paris Match va plus loin, il nous offre les silhouettes de la menace, donne du corps à nos angoisses. Les lois de la raison sont troquées par des baudruches qui font peurs et qui parlent forts.


La notion floue de "terrorisme" (remise en cause par l'ONU...) nous exaspére dans une folie sécuritaire : "une psychose internationale". De nombreux francais ont peurs, pour leur maison, pour leurs enfants, leurs loisirs, leur confort, leur SECURITE ou encore leur appétit, sexuel, affectif...


En Septembre 2008, Iraq Body Count estime que de 86 863 à 94 781 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats, et au moins 250 000 civils irakiens auraient été blessés.

Des hommes, femmes et enfants décédées dans "l'exercice de leurs fonctions"?

mercredi 3 septembre 2008

Héritage de Mai 68.

C'est en me promenant dans les rues "sombres" de Bordeaux que je fis la découverte de "la mauvais réputation": petite librairie insolite. En guise d'apparat, quelques oeuvres de Sade étaient présentées derriére la vitrine...

Le sourir au lévre j'y entre et ni une ni deux, c'est un énorme tableaux représentant un gros plan d'une fellation qui me fait face. La curiosité à son comble, je parcours les quelques peintures qui y sont exposées. Il s'agissait du travail d'un collectif (post 68, actif de 68 a 90) dénommé "présence panchounette", largement inspiré du situationnisme. Pour en savoir plus sur son passage... c'est ici.


Une fois le tour fait, j'observe les livres mis à dispositions. Une couverture rouge m'interpelle : Affiche de mai 68. Délicieusement, j'y découvre des affiches caustiques; parfois drôles, amères, voire tristement vraies. Comme avant goût quelques 290 affiches disponibles, juste ici.



vendredi 29 août 2008

Naomi Klein...


Comme son nom l'indique, il s'agit plus d'un recueil traitant des dégats de la mondialisation. Naomi Klein s'est faite connaître avec la parution de son ouvrage "No logo", en 1999. Désormais, elle est une figure incontournable de l'alter-mondialisme (mouvement difficile à cerner, mais dont la volonté s'étend à mesure des catastrophes de la politique économique du "laissez-faire"), elle avoue qu'elle a été propulsé sur le devant de la scéne grâce aux circonstances mais sans en avoir l'intention.

Petit bout de femme, lucide et mordante; Naomi Klein, au travers de ses livres, se fait le relai objectif des poches de résistance. Du Mexique à l'Inde, en passant par les brevets pharmaceutiques au logiciel libre, elle est la mémoire d'une dissidence qui ne fait que commencer.

Ce petit livre rassemble donc ses articles publiés dans divers journaux, de 2000 à 2005, année de sa diffusion. Ecrit d'une plume légère, ce petit recueil donne des clés indispensables pour mieux comprendre les rouages des institutions dominantes (FMI,BCE,FED etc...) sans oublier les conglomérats économiques (monsanto, astra-zenaca,Nike etc...); lesquelles, pour la plupart, exercent leurs directives dans l'ombre, mais qui pourtant nous accablent tous directement.

mercredi 27 août 2008

Wall-e et la "counter-culture"!

Si vous souhaitez visionner cette animation, vous la trouverez sur le flux libre des torrents... Ce site fera l'affaire, question qualité et vitesse Guiks.


Tout démarre sur une planéte austére et stérile rendue invivable par le passage de l'Homme. Sur celle-ci, un petit robot nommé Wall-e a pour mission de condenser nos déchets (et de les ranger sous forme de bulding).
Affecté de trait plus humain que nature, notre tendre robot découvre des sentiments ensevelis sous l'histoire. C'est donc au travers des lunettes fatiguées de Wall-e que nous observons avec nostalgie les vestiges d'une civilisation perdue.

Wall-e ne porte pas un nom anodin puisqu'il se traduit en français par "mur virtuel" (ou electronique selon les goût). Nous pouvons nous demander si ce film est bien issue de l'énorme industrie du divertissement "Walt Dysney"? Remettre en cause l'intégrité de ce film est tout à fait légitime? Or, j'ai appris que Pixar (racheté par l'oncle Walt) possédait une compléte indépendance sur ses projets. Un film d'auteur: "Wall-e"peut-il s'en vanter? Le nom, déja, porte à confusion. Mais qu'est-ce que l'équipe Pixar cherche à nous dire?
Eh bien en réalité ce film est un petit bijoux d'effets spéciaux, ainsi qu'une jolie critique que nous avalons avec humour et légéreté. D'abord, nous nous émouvons devant ce petit robot solitaire; et par ses mimiques, et par son attachante attitude à conserver les vieux objets, les contemplant avec désir et amertume. Nous jetons un oeil naif sur des passions aujourd'hui désuettes.
Ensuite, il est question de l'homme, de son rapport avec le monde, de son rapport avec les objets... L'être humain est présenté sans ambages comme un assisté de l'électonique et en sacrifie son libre arbitre et sa liberté. Dessinés sous forme d'énorme masse adipeuse, les reliquats d'humains, qui vivent dans un vaisseux de croisiére, ne sont qu'un flux (pulsionnel) uniforme; porté par les panneaux publicitaires en courbant l'oreille à la langoureuse voix qui dicte les "couleurs" à adopter.
Evoluant dans un univers asceptisé; isolés derriére un écran flottant qui projette l'image virtuelle de son correspondant; l'homo numéris se déplacent sur un fauteil individuel, lequel suit machinalement un chemin tout tracé sur le sol. Un symbolisme fort qui dénonce les travers actuels de nôtre triste passivité...?

"Ceux qui ne se bougent pas ne sentent pas leurs chaines"..... Rosa Luxembourg.

Il semblerait que l'équipe Pixar se soit inspirée de l'oeuvre de Pascal et de sa réflèxion sur le divertissement. Vivons nous dans un monde pascalien? Nous sommes nous demandés si un jour, peut être, un objet froid pouvait devenir plus humain que nous? Notre goût à la paresse intellectuelle et physique risque bien de nous emmurer, définitivement, si ce n'est déja fait pour certains.

dimanche 24 août 2008

Big Google. Parano ou réalité?

Google se lance dans la génétique en ligne.
Plus d'info sur "Le monde diplo..."

Under construction... enfin à voir...

vendredi 22 août 2008

« Le logiciel c'est comme le sexe, c'est mieux quand c'est gratuit ! »

Nous connaissons tous "Microsoft" et "Mac" : les deux "magnas" de l'informatique qui surplombent la savane du haut de leur montagne. Nous sommes tous conscients des prix exorbitants qu'ils pratiquent sur leurs systémes brevetés. Est-ce que cela est juste? La réponse tombe sous le sens. Est-ce que nous avons le choix? Seule notre ignorance peut nous répondre à la négative.



En 1991, un jeune geek finlandais, Linus Torvald, poste l'embryon d'un noyau sur Usenet (un OS se compose de plusieurs couches, le noyau est au niveau le plus bas: c'est le coeur du systéme). M.Linus torvald, jeune étudiant en informatique, était révolté par le prix des OS, indispensable pour tous les étudiants. Il prit donc l'initiative d'en créer un de toute piéce. Téléchargé par un nombre impressionnant de programmeurs bénévoles ou salariés, son noyau ne tarde pas à être renvoyé avec des corrections de bugs ... Un engouement s'était créé autour du rêve de "Linus".

Désormais, Linux (mixe de Linus et unix) est arrivé à un niveau si abouti que tout usagé débutant peut l'utiliser. Sous la licence GPL (général public licence), le noyau Linux peut être modifier, réécrit, partager, gratuitement et sans restrictions sinon celles que nous nous imposons. C'est comme un gateau livré avec la recette (une métaphore trés connue). Ensuite chacun y ajoute ses ingrédients.

Le rapport solitaire que nous entretenons avec l'ordinateur se mue avec l'usage de systéme GNU/linux. Nous ne sommes plus les améres consomateurs d'un produit hermétique, imposant ses lois sans mot dire. Nous ne sommes plus soumis au palier monétaire imposé, qui creuse toujours plus le fossé social. Nous sommes d'ordinaire individus, qui par l'usage de ce systéme, injectons de la solidarité et renouons le lien social d'une nouvelle façon.
Cependant, rien n'est jamais rond. L'énorme communauté entourant le phénoméne, compte des fondamentalistes du clavier/souris qui refusent d'ouvrir le savoir aux jeunes curieux. J'ai été troublé par l'aspect religieux du phénoméne: Linus torvald étant présenté comme le gourou de tous ces programmeurs. Nous sommes en manque d'idole je suppose.

A coté, nous avons des anarchistes qui voient en ce noyau une intérressante expérience. Un peu plus loin, il y a la commercialisation de linux comme produit fini et prêt à consommer. Une grande diversité c'est développée au sein de ce phénoméne. Prouvé par le nombre stupéfiant de distribution, soit un ensemble de logiciel dont le noyau linux et des logiciels open-source. A mon sens, ce mouvement du freeware, initié par le systéme d'exploitation GNU/Linux, nous raméne à des principes plus nobles : la solidarité, le partage et l'égalité.

Exemple de la distibution UBUNTU, avec le noyau gnu/linux.

En plus de ses qualités en terme de sécurité, Linux offre, selon les distributions, des performances graphiques impressionnantes. Bien sure, des bugs sont aussi présents.

Vous avez cinq minutes à perdre?


Aaron Russo sur le 911, le CFR et Rockefeller
envoyé par Libre_

Aaron Russo, réalisateur producteur basé à Hollywood, décédé le 24 août 2007, 6 mois aprés cet entretien avec Alex Jhones, des suites d'un cancer de la vessie.

Petit précis.

Mon idée n'est pas ici de défendre des théories conspirationnistes, ni d'en faire la preuve avec les propos posthume de Mr Aaron Russo...


Help me!!!

-Conseil des relations étrangéres.
-La famille Rockefeller.

mardi 5 août 2008

Poulet au chlore et combat de coq


Le premier groupe volailler en europe "doux", affiche , sur les vingt dernières années, des bénéfices colossaux. Et pour cause, plus de quatorze mille cinq cents collaborateurs abattent plus de deux millions et demi d'animaux chaques jours. Une sinistre danse qui se termine dans nos assiettes, avec des produits estampillés : "Pére dodu", "KFC", "Buffalo Grill", "Pizza Hut", "Mc donald's"... Mais les poulets ne sont pas les seuls à danser sur la tête...

Le groupe francophone est avide des largesses octroyées par l'Etat sous forme de restitution (subvention au exportation) ou d'aide financière sur les céréales à hauteur de 300 euros l'hectar. On n'imagine pas qu'elle sorte de danse le gouvernement partage avec nos fidèles entreprises. La fidélité, une qualité dont "Doux" sut nous prouver toute son acuité. Suite au retard en matiére de sauvagerie salariale ou autres fadaises qui freinent la concurrence de la volaille française, le pauvre "doux" n'a eu pour seule solution que de délocaliser. Il racheta, en 2000, le groupe brésillien Frangosul (au troisiéme rangs sur le marché de la volaille) et y déplacera une dizaine de sites entre 2000 et 2004. Venant ainsi brandire fiérement son poulet face à l'Asie et le Brésil, deux grandes pointures des combats de coq.

Pour finir, alors que nous sommes de grands exportateurs de poulet, l'Europe va ouvrir ses portes pour accueillir la volaille américaine. Cette derniére est élévée selon des critéres d'hygiéne rigoureusement moins strictes, mais pour palier à ces régles légitimes, les volailles sont abbatues puis aspergées pendant quinze secondes avec une solution à base de chlore. Jusque là jugé sans danger pour la santé par des scientifiques (garant d'une vérité infaillible), la commission européene du 28 mai à Bruxelle (qui pourtant gardait hermétique ce marché depuis onze ans), donna son feu vert pour une introduction massive de la volaille chlorée dans le marché européen, et ce malgré le refus de vingt Etats membres et des 27 ministres européens. Rien est joué, cependant, selon le Figaro (journal à prendre pour ce qu'il est), 300 000 tonnes de volaille sont prêtes à partir en destination de nos gamelles... J'en bave...

lundi 14 juillet 2008

The OPA of China.


Nous savons tous que la Chine a inondée, entre autre, le marché mondial du textil, nous avons tous une idée des conditions de travail dans les usines de production, lesquelles ne connaissent ni droit du travail, ni syndicat pour protéger les employés. Voilà une réalité qui ne semble pas déranger la conscience des honnête gens. D'ailleurs rien ne semble les offusquer. Il y a quelque temps, j'ai découvert une autre facette, encore plus rayonnante, de la Chine qui mérite d'être partagée...

En plus d'être l'arriére cave de l'occident, la Chine propose des services de transplantation d'organe trés en vue. Alors que de nombreuse personnes sont sur liste d'attente, parfois pendant plusieurs années, afin de recevoir une salve d'espoir, d'autres, plus fortunés, se réservent le privilége de ne pas être assujeties à ce genre de contrainte. Moyennant une somme conséquente, des étrangers (le plus gros de la demande) peuvent subir une opération (le plus souvent dans les hopitaux militaires chinois) pour un foie, un rein ou un coeur... et cela grâce aux généreux condamnés à mort qui passe à la casserole selon l'agenda de l'hopital (militaire). En Chine, même la dignité humaine à trouver son marché, rien que pour elle...

Une loi fut votée, le premier juillet 2008, pour réprimer ce trafic d'organe dénoncé par des ONG depuis déja longtemps. Le gouvernement chinois veut être le bras armé de la justice. Désormais, plus aucun médécin chinois ne peut éxécuter de transplantation d'organe, ni en Chine, ni sur un territoire étranger, sans un accord du ministére de la santé. Cependant, la loi prévoit de laisser les mains libres aux hôpitaux militaires afin qu'ils puissent continuer à charcuter à volonté.

pour en savoir plus, c'est ici...

dimanche 29 juin 2008

Hommage à Guy Hocquenghem.


Il y a un peu plus d'un mois, le dossier "mai 68" fît la une de tous les magazines. On ressort les vieux dossiers, comme des mannequins oubliés au fond d'un magasin : habillés et maquillés, ils sont présentés en vitrine comme de vulgaires produits. Ainsi, Mai 68 fait partit de ces moments forts de l'histoire : absorbés, machés et recrachés par l'idéologie dominante. Cependant, le volte face des maoistes (la tendance forte de l'époque) que nous voyons défiler aujourd'hui sous diverses étiquettes est fabuleusement pitoresque! Les rouge d'hier forment la vague bleu d'aujourd'hui... La génération 68 est devenue la nouvelle classe de néophilosophe qui se caractérise au mieux par leur vacuité intellectuelle, au pire, par leur acharnement à étendre le
grillage éléctrifié derriére lequel eux et l'argent se protégent.

Tout cela m'améne à vous conseiller un petit pamphlet à ce sujet. Ecrit par un militant (homosexuel) de cette époque: Guy Hocquenguhem. Son ouvrage se nomme "lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au col Rotary"... C'est donc en 1986 qu'il nous livra son mépris à l'égard des militants de sa génération qui se "...reniérent dans la continuité"... Les July, Glucksman, kouchner, BHL et compère sont mitraillés par la plume acérée de Guy Hocquenghem.

Si vous êtes curieux de savoir comment nos medias sont-ils devenus "les chiens de garde" du capital? ou encore, comment les socialistes ont-ils confondus leur gauche et leur droite? alors lisez cette diatribe avant-gardiste qui sut déja dessiner la rupture et le reniement de nos chére "aïeux": les libéraux socialistes.

Merci et bonne lecture.

samedi 7 juin 2008

Un peu d'ingérence pour une plus grande croissance.

Tout frais sortie, (vous pouvons le découvrir sur le site reopen911 dont vous trouverez l'adresse à votre droite), la traduction d'un rapport dattant de 2000, nommé Rebuilding America’s Defenses, issu d'une opaque organisation de "bénévole", qui vit le jour en 1997.
La PNAC (Projet pour le Nouveau Siècle Américain), dont Glucksman et Kouchner courbe docilement l'échine face à leur doctrine totalitaire, nous dévoile ses objectifs pour garantir l'hégémonie américaine. Atmoh, rédacteur sur le site Reopen911, nous résume en sept points la substance de ce rapport :
  • Maintenir une supériorité nucléaire ;
  • Augmenter la quantité de personnel militaire ;
  • Repositionner les bases américaines ;
  • Modernisation les équipements militaires de façon sélective ;
  • Développer et déployer des défenses anti-missiles ;
  • Assurer la supériorité des forces conventionnelles à long terme ;
  • Augmenter le budget de la défense à hauteur de 3,8% du PIB.
Si vous souhaitez disposer de ce document, il est à votre disposition ici...
Pour le reste, je ne suis pas pour m'occuper des affaires des autres. Cependant, dans le cadre où, depuis bientôt 30 ans (voir depuis la seconde GM), nos représentant politiques sont de fervents atlantiste, cela nous concerne tout autant.

jeudi 5 juin 2008

L'estéthique de "l'Obscéne".

Sur fond de valeurs démocratiques (creuses) et d'humanisme de façade, les pourfendeurs de l'"Obscénité" festoient sur un amoncellement de corps agonisants. Autant d'hommes et de femmes, heureux de l'étrange confort dans lequel ils sont. Après la rédemption d'un bon nombre de soixante huitard, c'est à nous de céder sous le joug du conformisme. C'est pourquoi, motivé par la tyrannie du consensus, j'ai pensée faire l'éloge d'un auteur truculent, séditieux, cruel et sanguinaire, et pourtant, porte-parole d'un humanisme qui n'a pour limite que la raison.

Certainement un profond malade mental, le Marquis de Sade n'en ait pas moins un auteur incontournable. Né en 1740, décédé en 1814, il passa les deux tiers de sa vie en prison. Écrivain au style romanesque, il assène le lecteur de vérités dont le réel se charge de nous prouver la véracité. Évidemment, ses livres furent censurés pour leur caractère grivois et immoral. Maintenant à la disposition de tout le monde, plus personne n'y prête attention. La pensée unique fête sa victoire, elle se gargarise de la docilité de ses sujets. Auteur subversif, majestueux, criminel, il a été frappé de discorde, car trop en avance dans son temps. Ainsi; Rousseau, en son temps, reçu des jets de cailloux, Nietzsch fut taxé de fou, Sade est simplement oublié. Pourtant, ô combien cet homme su sonder la profondeur de nos âmes.

Au travers de scènes savantes, comme pour illustrer son raisonnement, le Marquis de Sade démontre l'impuissance de la morale (judéo-chrétienne en l'occurrence) devant la puissance du désir. Sans gêne, il léve la jupe de la condition humaine pour nous la peindre sans firoritures. Les agents de la vertu, prêtres, évêques, et autres messagers de dieux endossent leur vrai costume. Les tenanciers du pouvoir sont mis à nu. Soldats de dieux, notables, tous ceux qui proclament le respect de la démocratie et la défense de ses valeurs, sont, sous la plume du Marquis, des monstres se vautrant délicieusement dans le vice... Rien de nouveau, car nous avons aussi nos philistins : Dassault, Lagardére, Bouygues et compère... sans oublier nos religieux lubriques qui batiffolent. Je rappelle une affaire qui concerne le pape actuel, Benoît XVI, qui fut accusé d'avoir étouffé des affaires de pédophilie dans son diocèse, dont il à été responsable de 1978 à 2006. Heureusement, George Bush lui a offert l'immunité pour éviter qu'il réponde de ses crimes, ouffff...

"Je bande à faire le mal...
" dit Durcet l'évêque, soutenant l'idée que l'on jouit plus de la misère que du bonheur des autres; il poursuit en ces mots: "ce n'est pas dans la jouissance que consiste le bonheur, c'est dans le désir, c'est à briser les freins qu'on oppose à ce désir (...) il manque sel
on moi une chose essentielle à notre bonheur: c'est le plaisir de la comparaison, plaisir qui ne peut naître que du spectacle des malheureux...". Des ouvrages corossifs, explosifs, écrits au rythme d'un ébat amoureux : de doux vacillement, quelques morçures au cou, piquants, agressifs, parfois violents... et graduellement, le geste prend de l'assurance, la cadence s'accélère...


Tant que la morale sera simplifiée par une dialectique du bien et du mal, propagée et garan
tie par les églises, les romans de Sade resteront d'actualités. La décadence de nos sociétés occidentales n'est pas une opinion, mais un fait. Alors, faisons nous les défenseurs de l'intolérance, allons chier dans la gueule de ces sophistes qui nous répètent solennellement : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", car pendant ce temps, nos enfants (tous), continuent à courir sous le préau de l'ignorance religieuse. En effet... Que l'idéologie dominante ait pour culte un dieu ou un objet marchand (Marx parlait déja d"objet investie de pouvoir magique") la mécanique est la même...

mardi 3 juin 2008

9.3%(du P.I.B°, le chiffre magique.

Lien vers la doc.

Encore un lien vers un fichier pdf. Celui-ci est de Michel husson, chercheur à l'Inres,

Plus brûlant que le précedant, L'article se nomme "la baisse tendancielle de la part salariale" ou plus précisément, de la réduction de la part salariale de 9.3%, (censée être calculée dans le PIB) transférée vers le capital sur vingt ans.

Il s'agit donc d'un article d'actualité, qui lève certaines contradictions. On comprendra qu'il est censuré par les medias : il s'agit de 100 milliards d'euros qui ont ripés dans les poches des grandes entreprises (alors que le déficit de la sécu est de 12milliards d'euros). Un journaliste ne le reste pas longtemps si il dénonce son patron...

jeudi 29 mai 2008

L'école : un chemin vers la porte.

Lien vers la doc.

Ce lien est une étude publiée "aujourd’hui", mercredi 12 mars 2008, sur l’aspect arbitraire de la notation, en tant que validation des acquis...

Nous n’avons pas besoin de l’opinion savante de quelques chercheurs au CNRS pour connaître les travers patents de nos écoles. Cependant, il est toute fois recommandée de lire cette étude pour se rappeler que l’école n’est pas un instrument pour diviser...

Bonne lecture, et merci de m’avoir lu jusqu’au bout.

lundi 19 mai 2008

vendredi 9 mai 2008

J'aime me branler les couilles, et alors?



Qui a dit que les chômeurs aimaient se branler les couilles... Pas la DARES (la direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques), ni d'ailleurs la DRESS (la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) en tout cas... Faut-il encore donner du crédit aux statistiques...

« Seuls 2 % des personnes se déclarant au chômage ne souhaitent pas travailler à l'avenir, essentiellement pour des raisons de santé »...ah bon... ce n'est pas 20%...?

lien sur la doc

mardi 11 mars 2008

Martine, on t'aime...

Ciel, qui ne souhaite pas faire une petite régression? Alors, pour retrouver sa naïveté, quelques couvertures de la petite martine....







...Personne n'est en reste... pour ceux qui n'ont rien refoulés de leur enfance...en voilà de bien fat!!!







Je viens de découvrir ces couvertures détournées. En 2007, il y eut un accord avec la maison d'édition "casterman" pour offrir la possibilité de modifier les couvertures de la vieille Martine, à la guise de l'internaute. Aujourd'hui, le pacte est rompu, mais internet garde des restes de ce phénoméne qui a le mérite d'être drôle.