vendredi 29 août 2008

Naomi Klein...


Comme son nom l'indique, il s'agit plus d'un recueil traitant des dégats de la mondialisation. Naomi Klein s'est faite connaître avec la parution de son ouvrage "No logo", en 1999. Désormais, elle est une figure incontournable de l'alter-mondialisme (mouvement difficile à cerner, mais dont la volonté s'étend à mesure des catastrophes de la politique économique du "laissez-faire"), elle avoue qu'elle a été propulsé sur le devant de la scéne grâce aux circonstances mais sans en avoir l'intention.

Petit bout de femme, lucide et mordante; Naomi Klein, au travers de ses livres, se fait le relai objectif des poches de résistance. Du Mexique à l'Inde, en passant par les brevets pharmaceutiques au logiciel libre, elle est la mémoire d'une dissidence qui ne fait que commencer.

Ce petit livre rassemble donc ses articles publiés dans divers journaux, de 2000 à 2005, année de sa diffusion. Ecrit d'une plume légère, ce petit recueil donne des clés indispensables pour mieux comprendre les rouages des institutions dominantes (FMI,BCE,FED etc...) sans oublier les conglomérats économiques (monsanto, astra-zenaca,Nike etc...); lesquelles, pour la plupart, exercent leurs directives dans l'ombre, mais qui pourtant nous accablent tous directement.

mercredi 27 août 2008

Wall-e et la "counter-culture"!

Si vous souhaitez visionner cette animation, vous la trouverez sur le flux libre des torrents... Ce site fera l'affaire, question qualité et vitesse Guiks.


Tout démarre sur une planéte austére et stérile rendue invivable par le passage de l'Homme. Sur celle-ci, un petit robot nommé Wall-e a pour mission de condenser nos déchets (et de les ranger sous forme de bulding).
Affecté de trait plus humain que nature, notre tendre robot découvre des sentiments ensevelis sous l'histoire. C'est donc au travers des lunettes fatiguées de Wall-e que nous observons avec nostalgie les vestiges d'une civilisation perdue.

Wall-e ne porte pas un nom anodin puisqu'il se traduit en français par "mur virtuel" (ou electronique selon les goût). Nous pouvons nous demander si ce film est bien issue de l'énorme industrie du divertissement "Walt Dysney"? Remettre en cause l'intégrité de ce film est tout à fait légitime? Or, j'ai appris que Pixar (racheté par l'oncle Walt) possédait une compléte indépendance sur ses projets. Un film d'auteur: "Wall-e"peut-il s'en vanter? Le nom, déja, porte à confusion. Mais qu'est-ce que l'équipe Pixar cherche à nous dire?
Eh bien en réalité ce film est un petit bijoux d'effets spéciaux, ainsi qu'une jolie critique que nous avalons avec humour et légéreté. D'abord, nous nous émouvons devant ce petit robot solitaire; et par ses mimiques, et par son attachante attitude à conserver les vieux objets, les contemplant avec désir et amertume. Nous jetons un oeil naif sur des passions aujourd'hui désuettes.
Ensuite, il est question de l'homme, de son rapport avec le monde, de son rapport avec les objets... L'être humain est présenté sans ambages comme un assisté de l'électonique et en sacrifie son libre arbitre et sa liberté. Dessinés sous forme d'énorme masse adipeuse, les reliquats d'humains, qui vivent dans un vaisseux de croisiére, ne sont qu'un flux (pulsionnel) uniforme; porté par les panneaux publicitaires en courbant l'oreille à la langoureuse voix qui dicte les "couleurs" à adopter.
Evoluant dans un univers asceptisé; isolés derriére un écran flottant qui projette l'image virtuelle de son correspondant; l'homo numéris se déplacent sur un fauteil individuel, lequel suit machinalement un chemin tout tracé sur le sol. Un symbolisme fort qui dénonce les travers actuels de nôtre triste passivité...?

"Ceux qui ne se bougent pas ne sentent pas leurs chaines"..... Rosa Luxembourg.

Il semblerait que l'équipe Pixar se soit inspirée de l'oeuvre de Pascal et de sa réflèxion sur le divertissement. Vivons nous dans un monde pascalien? Nous sommes nous demandés si un jour, peut être, un objet froid pouvait devenir plus humain que nous? Notre goût à la paresse intellectuelle et physique risque bien de nous emmurer, définitivement, si ce n'est déja fait pour certains.

dimanche 24 août 2008

Big Google. Parano ou réalité?

Google se lance dans la génétique en ligne.
Plus d'info sur "Le monde diplo..."

Under construction... enfin à voir...

vendredi 22 août 2008

« Le logiciel c'est comme le sexe, c'est mieux quand c'est gratuit ! »

Nous connaissons tous "Microsoft" et "Mac" : les deux "magnas" de l'informatique qui surplombent la savane du haut de leur montagne. Nous sommes tous conscients des prix exorbitants qu'ils pratiquent sur leurs systémes brevetés. Est-ce que cela est juste? La réponse tombe sous le sens. Est-ce que nous avons le choix? Seule notre ignorance peut nous répondre à la négative.



En 1991, un jeune geek finlandais, Linus Torvald, poste l'embryon d'un noyau sur Usenet (un OS se compose de plusieurs couches, le noyau est au niveau le plus bas: c'est le coeur du systéme). M.Linus torvald, jeune étudiant en informatique, était révolté par le prix des OS, indispensable pour tous les étudiants. Il prit donc l'initiative d'en créer un de toute piéce. Téléchargé par un nombre impressionnant de programmeurs bénévoles ou salariés, son noyau ne tarde pas à être renvoyé avec des corrections de bugs ... Un engouement s'était créé autour du rêve de "Linus".

Désormais, Linux (mixe de Linus et unix) est arrivé à un niveau si abouti que tout usagé débutant peut l'utiliser. Sous la licence GPL (général public licence), le noyau Linux peut être modifier, réécrit, partager, gratuitement et sans restrictions sinon celles que nous nous imposons. C'est comme un gateau livré avec la recette (une métaphore trés connue). Ensuite chacun y ajoute ses ingrédients.

Le rapport solitaire que nous entretenons avec l'ordinateur se mue avec l'usage de systéme GNU/linux. Nous ne sommes plus les améres consomateurs d'un produit hermétique, imposant ses lois sans mot dire. Nous ne sommes plus soumis au palier monétaire imposé, qui creuse toujours plus le fossé social. Nous sommes d'ordinaire individus, qui par l'usage de ce systéme, injectons de la solidarité et renouons le lien social d'une nouvelle façon.
Cependant, rien n'est jamais rond. L'énorme communauté entourant le phénoméne, compte des fondamentalistes du clavier/souris qui refusent d'ouvrir le savoir aux jeunes curieux. J'ai été troublé par l'aspect religieux du phénoméne: Linus torvald étant présenté comme le gourou de tous ces programmeurs. Nous sommes en manque d'idole je suppose.

A coté, nous avons des anarchistes qui voient en ce noyau une intérressante expérience. Un peu plus loin, il y a la commercialisation de linux comme produit fini et prêt à consommer. Une grande diversité c'est développée au sein de ce phénoméne. Prouvé par le nombre stupéfiant de distribution, soit un ensemble de logiciel dont le noyau linux et des logiciels open-source. A mon sens, ce mouvement du freeware, initié par le systéme d'exploitation GNU/Linux, nous raméne à des principes plus nobles : la solidarité, le partage et l'égalité.

Exemple de la distibution UBUNTU, avec le noyau gnu/linux.

En plus de ses qualités en terme de sécurité, Linux offre, selon les distributions, des performances graphiques impressionnantes. Bien sure, des bugs sont aussi présents.

Vous avez cinq minutes à perdre?


Aaron Russo sur le 911, le CFR et Rockefeller
envoyé par Libre_

Aaron Russo, réalisateur producteur basé à Hollywood, décédé le 24 août 2007, 6 mois aprés cet entretien avec Alex Jhones, des suites d'un cancer de la vessie.

Petit précis.

Mon idée n'est pas ici de défendre des théories conspirationnistes, ni d'en faire la preuve avec les propos posthume de Mr Aaron Russo...


Help me!!!

-Conseil des relations étrangéres.
-La famille Rockefeller.

mardi 5 août 2008

Poulet au chlore et combat de coq


Le premier groupe volailler en europe "doux", affiche , sur les vingt dernières années, des bénéfices colossaux. Et pour cause, plus de quatorze mille cinq cents collaborateurs abattent plus de deux millions et demi d'animaux chaques jours. Une sinistre danse qui se termine dans nos assiettes, avec des produits estampillés : "Pére dodu", "KFC", "Buffalo Grill", "Pizza Hut", "Mc donald's"... Mais les poulets ne sont pas les seuls à danser sur la tête...

Le groupe francophone est avide des largesses octroyées par l'Etat sous forme de restitution (subvention au exportation) ou d'aide financière sur les céréales à hauteur de 300 euros l'hectar. On n'imagine pas qu'elle sorte de danse le gouvernement partage avec nos fidèles entreprises. La fidélité, une qualité dont "Doux" sut nous prouver toute son acuité. Suite au retard en matiére de sauvagerie salariale ou autres fadaises qui freinent la concurrence de la volaille française, le pauvre "doux" n'a eu pour seule solution que de délocaliser. Il racheta, en 2000, le groupe brésillien Frangosul (au troisiéme rangs sur le marché de la volaille) et y déplacera une dizaine de sites entre 2000 et 2004. Venant ainsi brandire fiérement son poulet face à l'Asie et le Brésil, deux grandes pointures des combats de coq.

Pour finir, alors que nous sommes de grands exportateurs de poulet, l'Europe va ouvrir ses portes pour accueillir la volaille américaine. Cette derniére est élévée selon des critéres d'hygiéne rigoureusement moins strictes, mais pour palier à ces régles légitimes, les volailles sont abbatues puis aspergées pendant quinze secondes avec une solution à base de chlore. Jusque là jugé sans danger pour la santé par des scientifiques (garant d'une vérité infaillible), la commission européene du 28 mai à Bruxelle (qui pourtant gardait hermétique ce marché depuis onze ans), donna son feu vert pour une introduction massive de la volaille chlorée dans le marché européen, et ce malgré le refus de vingt Etats membres et des 27 ministres européens. Rien est joué, cependant, selon le Figaro (journal à prendre pour ce qu'il est), 300 000 tonnes de volaille sont prêtes à partir en destination de nos gamelles... J'en bave...